Nous sommes le Dimanche 22 Mars.
Il est huit heures.
Je rentre du travail, à vélo.
Je traverse la ville.
Il fait beau.
Pourtant, le climat m’angoisse.
Je me questionne.
Inspiré de Simon et Garfunkel, je vous raconte ce trajet retour dans « Le Son du Silence ».
Pour le rendre plus digeste, je vous suggère la bande son :
LE SON DU SILENCE
Chers amis de la petite reine
Je vous parle d’une période ancienne
Mais pour nous tous pas anodine
J’espérais voir les citadines
Mais une vision soudaine et anxiogène
Me ramène
Au nouveau son du silence
Je rêvais d’une ville peuplée d’hommes
Les rues sont larges sans un môme
Brûler les feux, cela me tente
Et pour une fois manœuvre pas imprudente
Même si de la tendresse du vert il vire à l’écarlate
Bravoure pirate
J’écoute le son du silence
J’ai continué sur l’avenue
Pas une personne, l’asphalte est nu
Inhabituelle vision citadine
La Rotonde se dévoile en bout de ligne
En ce dimanche matin de quoi a-t-elle l’air ?
Ambiance lunaire
Trouble le son du silence
Je n’y vois pas un vélo
Personne à qui dire : hello
Pas un espoir de bisou
Je repars donc avec mon clou
Pourtant la ville me semble belle…
Pas d’auto
Pour détruire ce silence
Puis la campagne m’appelle
Serait-ce le cri d’une hirondelle ?
Il arrive droit dans ma poitrine
Et me transperce comme une épine
Messager de bonnes nouvelles, il m’inquiète
Pas que j’aie peur des rossignols
Monde bruyant s’envole
Finalement, j’ai peur du silence
Pascal Levavasseur