C'est un éternel débat entre cyclistes et automobiles dont le cycliste, de par sa fragilité, a peu de chance de sortir vainqueur. Bien sûr, c'est sympa de tailler la bavette avec les potes du club que l’on n’a pas vu depuis... la dernière sortie. C'est aussi ça la convivialité. Malheureusement, le responsable du parcours n'a pas fait le nécessaire pour privatiser la route. Alors, on n’est pas tout seul. Il y a aussi les voitures.
Le code de la route est pourtant clair.
Si les cyclistes peuvent circuler à deux de front sur la chaussée, ils doivent néanmoins se mettre en file simple dès la chute du jour et dans tous les cas où les conditions de circulation l’exigent, notamment lorsqu’un véhicule voulant les dépasser annonce son approche (R431-7, 2ème classe).
On y arrive quand même dans le club et sur certaines routes c'est indispensable ...
Nous devons, nous, cyclistes, faciliter autant que possible le flux des véhicules en se rabattant en file indienne mais aussi, quand il y a beaucoup de circulation, notamment en semaine, en laissant des espaces pour que les voitures puissent s'intercaler. Si le groupe est important, doubler tout d'un coup peu devenir un exercice périlleux.
Si un véhicule voulant doubler ne s'annonce pas, les cyclistes peuvent continuer "légalement" à rouler à deux de front. Mais le civisme (respect des autres) imposerait tout de même que les cyclistes qui ont entendu un véhicule arriver se rabattent surtout si la route n'est pas très large. La fin du groupe peut annoncer les véhicules qui arrivent derrière mais attention de ne pas en abuser. Il ne faut le faire que si un ou plusieurs cyclistes gênent le dépassement.
La route n'appartient pas plus aux cyclistes qu'aux automobilistes. Mais un peu de respect des deux côtés changerait pas mal de choses.
Liens intéressants : Le petit braquet et FFCT
Jean-Pierre Clottes