REMONTER LA BONETTE, J 'EN REVAIS…
Dans la vie, on peut parfois se lancer des défis et …. quand l'opportunité se présente.
Nous étions en vacances chez notre fils, qui habite la région niçoise, et, cette année, j'avais vraiment envie de remonter la Bonette. Je dis bien « remonter» la Bonette car nous l'avons montée à plusieurs reprises : en vélo léger et même en cyclo-camping chargés comme des mulets. Mais jamais en VAE et j'avoue que du coup j'étais beaucoup moins angoissée. Il y a trois ans je l'avais montée avec mon vélo léger et, les années passant, la montée fut rude, surtout à la fin !
Nous sommes donc partis avec Jean de Saint Etienne de Tinée à 9 HEURES, après avoir pris un café et un croissant dans un petit bar que nous connaissons bien. Pas grand monde dans le village, COVID oblige...
Et nous voilà partis!
L'ascension de la Bonette représente 26 km de pente assez régulière avec quelques passages difficiles (trois tronçons à 9-10%) et le dernier kilomètre avant la cime comprenant 800m de pente comprise entre 11 et 13%.
La montée commence en pente douce sur environ 3.5 km. On longe la Tinée pour rejoindre le Pont Haut 4,5 km plus haut. Ce passage marque l'entrée dans le parc national du Mercantour, un endroit réglementé. La pente augmente progressivement. Le sommet n'est pas encore visible. La route évolue partiellement en forêt. Après le Pont, on laisse St Dalmas le Selvage pour prendre la route de la Bonette. La route se rétrécit et continue à longer la Tinée jusqu'au Hameau de Pra. On entre alors dans une jolie forêt de Mélèzes. On passe la magnifique cascade de Yens à droite et une bergerie sur la gauche. La forêt disparaît alors subitement et définitivement juste après le Pra, petit hameau à 1700m d'altitude. La difficulté de l'ascension commence véritablement après le Pra. Les lacets s'enchainent. La pente reprend brutalement avec 7.3%, puis 8.2 % jusqu’à BOUSIEYAS avec un passage à 10% .
Et à BOUSIEYAS commencent les lacets. La route quitte la vallée de la Tinée pour s'élever dans un paysage hors du commun. La cime de la Bonette apparaît triomphalement à la sortie de BOUSIEYAS ; avec des passages à 9 % . On arrive alors à l'ancien camp militaire des Fourches situé à 2300 m d'altitude. L'ascension reprend en douceur après le camp mais la pente redevient forte, passant abruptement à 10.5 % puis 9 % … puis les deux kilomètres après sont plus faciles. Il reste alors 3 km de difficulté moyenne avant le col. On passe la Stèle de Notre Dame du Très Haut. Et il faut terminer l'ascension par 1 km qui atteint par endroit 13 % .
Beaucoup plus de motards au sommet que de vélos.
Mais le bonheur est là! Paysage grandiose, à l'infini… Le plaisir d'être là …
Nous avons côtoyé des marcheurs, des moutons, des marmottes et dans la descente avons vu deux adhérents du Club CSPA…
Une belle montée, difficile, mais INOUBLIALE, une fois de plus!
Même pas deux heures pour monter et il me restait 35 % de batterie.
Et VIVE LE VAE!
Marie-Christine MALFATI
et ne dites surtout pas bof VEA faciles car le vélo est lourd et je sait l’effort qui faut fournir pour cotoyer les sommets ..pour moi des sommets beaucoup plus modestes ..donc chapau Jean et Christine
Bravo Marie-Christine et Jean car même en VAE, il faut le faire. J’y était la semaine dernière et je confirme les pourcentages et la beauté des paysages.
Merci pour ce récit qui nous fait tous rêver