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Depuis longtemps avec Noa, aussi longtemps que nous sommes amis, nous rêvions du Ventoux. Cette montagne légendaire, aride et périlleuse est la plus dure de France. Grimper ce mont était pour nous synonyme d’exploit, de victoire, de dépassements de soi mais aussi de souffrance.

Quelques jours avant le passage du Tour et après une solide préparation physique, nous sommes partis, le lundi 05 juillet à 07h15, depuis Malaucène. Direction le col de la Madeleine, pour se mettre en jambes, puis Bédoin, puis le Ventoux.

À l’assaut du Géant de Provence avec pour seules armes nos développements 34×32, fier comme des coqs, nous en avons bavé pendant deux longues heures de souffrance et de difficultés. Sans s’arrêter, pédalant avec les oreilles, nous avons tenu les affreux pourcentages de ce mont terrible pour apercevoir (après la pause-boisson au chalet Reynard), l’observatoire du sommet. Sur cette partie rocheuse et lunaire, toisant la région entière, baissant la tête devant le mémorial Tom Simpson, nous avons jetés nos dernières force dans la bataille. Puis, la délivrance, le sommet, nous offrant la vue sur le département, la région, la France.

Jamais nous n’étions aussi fier de nous, d’avoir réussi ce colossal exploit, en 2h14 depuis le versant le plus dur. Enfin, après avoir repris quelques forces, nous nous sommes élancés dans 21 km de descente pur, à couper le souffle, de quoi faire chavirer le compteur.

Arrivés en bas, nous nous sommes reposés, inspectant nos machines, avant de plonger dans un sommeil lourd et réparateur, avec la satisfaction suprême d’avoir gravi le mont Ventoux.

Jean-Loup Masse

 

 

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