Naussac, une semaine d arrêt ! Enfin j’ai pu goûter à ce fameux séjour proposé chaque année à la fin du mois d août.
Naussac et son lac, son hôtel, ses chalets, sa Margot dans le rôle très réussi d une bonimenteuse, nous annonçant chaque soir les menus comme si nous allions assister à un spectacle. Imaginez ! un aligot saucisse croisant le moelleux au chocolat .
Naussac, le paradis des cyclistes. On a roulé sur des routes désertes, on a grimpé, regrimpé, qu’elles sont nombreuses ces côtes, une multitude de bosses qui,au final, présentent une addition salée ! On a descendu, et même descendu à fond la caisse puis roulé et regrimpé au milieu de paysages extraordinaires, sur des routes dignes d un Tour de France. D ailleurs celui-ci pourrait nous envier la placidité de nos spectateurs à nous, installés sur les côtés pour nous voir passer : vaches, ânes, chevaux, moutons. Qu ils étaient jolis ! Une pause déjeuner, puis on a continué à rouler, on a même crevé, risqué de casser , été rapatriés en bus parfois dans l’impossibilité de finir le parcours. Et on a bien rigolé car on était heureux sur ces routes de France.
Naussac une semaine d arrêt.
T’as déjà roulé toi avec une assistance ? Ben moi,c’est fait ! Comme les pros, la pression en moins ! Nous avons eu notre bus ravitailleur, notre bouée de repos, notre cantine personnelle, notre pause bienvenue avec une équipe attentionnée ! On a soufflé avant les derniers kilomètres, on s’est restaurés, on a bu du coca, mangé des madeleines et des compotes, dans des paysages toujours bien choisis, près d un lac souvent, de bisons même une fois (à ce que disait la pancarte).
Cette pause, bienvenue sur des tracés parfois longs au dénivelé exigeant, nous a permis de partager un bon moment de convivialité avec tout le monde : non roulants, cyclistes de niveaux différents ; il faudrait étudier les petits déjeuners de certains d’ailleurs, il paraît que le saucisson était bon. Je le soupçonne d avoir donné des ailes aux plus rapides, à moins qu il n’ait plombé les plus lents !
Naussac et ses fins de journée – au retour à chacun son option : baignade dans le lac, ou la piscine, marche, transat sur la terrasse du chalet, récupération musculaire avec des bottes magiques, dégustation de glaces, plongeon dans la mécanique, bref prendre son temps.
Puis rapidement arrivait l’heure de l’apéro. Là c’était cacahuètes, kir, jus de pommes et petites chips ! Et tout le monde accourait pour trinquer, refaire la journée et blaguer avec vue sur le lac avant que les couchers de soleil ne sonnent l’heure du repas.
Naussac c’est fini après cette semaine d’arrêt, parenthèse enchantée des cyclistes, une belle réussite, merci merci merci aux organisateurs pour tout ça et aux participants pour le partage, d un repas, de quelques kilomètres ou bien plus, d’un apéritif, d’une baignade, d’une marche, de bavardages, d’un chalet, d’un covoiturage, de rires, d’une réparation vélo, de la fameuse glacière (ils se reconnaîtront) ou de conseils beauté : alors ce soir caleçon ou jean ?
Maintenant Naussac rime avec paradisiaque.
Sèverine