Le sort s’acharne vraiment sur les « RABBIT ». Après les déconvenues de Jeannot, celles de Roger, si elles furent moins piquantes, n’ont pas permis de réaliser l’ensemble de l’ambitieux projet concocté pour cette « Sortie de Printemps ».

Pour cette saison 2 de cette série « Entre Sète et Huîtres », la grenouille est restée au fond du bocal. Est-ce par flemme ou par erreur, elle n’a pas incité les passagers à sortir du fond du car.

Pourtant, mes propres antennes ou mon accoutumance aux climats humides –je suis tombé dedans tout petit- m’ont indiqué qu’en ce samedi 6 Avril, il valait mieux se trouver à Marseillan qu’à Marseille.

Tout ça pour dire qu’avec ces prévisions catastrophiques, les coffres du car étaient bien assez grands pour loger les vélos des quelques incrédules téméraires.

Mais la témérité a une maîtresse qui se nomme, en l’occurrence, la motivation . L’effet de groupe s’ajoutant, les soutes restèrent fermées…

Comme dans toute tribu évoluée, c’est la sagesse qui prime et celle de nos GO nous a permis de dévoiler les bons côtés de la pluie et la solution de repli indiscrètement préparée.

René, notre nouveau chauffeur, nous a abandonnés en plein marché de Pézenas.

Oubliées les ambitions kilométriques pénibles au profit d’une Peyne coulant tranquillement  au milieu de rues au cachet médiéval.

C’est en levant des yeux admiratifs vers cette architecture que nos cyclistes, devenus moliéristes pour quelques heures, découvrirent le ciel bleu héraultais.

Molière a donc séjourné fréquemment dans cette cité artisanale, laissant derrière lui des musées, des noms de bistrot et une notoriété dont se réjouissent les commerçants.

Dans un autre style, Boby Lapointe –rien à voir avec les ennemis de Jeannot Rabbit- laissa à ce bourg d’inoubliables calembours. Ni avanie, heureusement, ni framboise, ce n’est pas la saison au pays de…