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NE PLUS AVOIR DE JUS...

Mardi 22h30, je programme mon portable pour me réveiller tôt, je ne veux pas être en retard au rendez-vous de la sortie du CSPA. Je me couche en refaisant l’itinéraire du lendemain… Il n’est pas facile, je suis un peu inquiet car en ce moment, je n’ai pas trop la forme.

 

Mercredi 7h du matin, le portable sonne le réveil. J’appuie sur l’interrupteur de la lampe de chevet, elle ne s’allume pas. Je me lève dans le noir, manœuvre la commande du plafonnier qui ne s’éclaire pas non plus… les radiateurs sont froids. Il n’y a plus de jus…

 

L’énergie si indispensable à notre vie courante est absente. Je constate que le général a disjoncté, je m’empresse de rétablir le courant…

 

Puis je prépare mon petit déjeuner avec soin pour emmagasiner l’énergie nécessaire à cette sortie. J’ouvre la porte de mon frigo pour prendre ma boisson préférée, mais là horreur, dans l’emplacement réservé, la bouteille est vide, je n’ai plus de jus d’orange…

 

Après ce petit déjeuner, un peu raté, j’enfile mes habits de lumière aux couleurs du club… le torero est vieillissant et je traine quelques kilos de trop…

 

Puis j’installe mon gps sur le guidon,

mon feu rouge sous ma selle avec son clignotement sécurisant.

Je rejoins les copains, c’est parti pour une belle sortie. Le parcours n’est pas facile, les bosses s‘enchainent… j’ai déjà mal aux pattes, je suis dans le dur !!!

 

Au sommet d’une d’entre elles, j’actionne le levier pour passer sur le gros plateau mais la chaine reste bloquée. Mes dérailleurs sont électriques et je m’aperçois que je n’ai plus de jus… C’est la panne trimestrielle, j’oublie souvent cette recharge en amont.

Déjà que je ne suis pas dans une forme éclatante, je suis contraint de finir la sortie sur le petit plateau, je m’épuise au fil des kilomètres et soudain, c’est la panne, plus d’essence dans le réservoir, plus de jus…

 

J’ai toujours une grande admiration pour ces champions comme Julian Alaphilippe capable de placer une attaque après 250 km de course comme au mondial, mais ou va-t-il chercher cette énergie...

 

La montée de St Canadet arrive, complètement à la dérive, je compte les cailloux sur le bord de la route.

 

Les copains me doublent en disant : t’as plus de jus Michel…

 

Je sais , je sais… puis un pote précise : ton feu arrière s’est éteint… non lui aussi !!

Le sommet est proche, je n’ose pas regarder mon compteur, je ne veux pas voir ma lenteur… mais à la bascule, j’y jette un coup d’œil machinal et je constate que l’écran est noir… C’est la totale : le dérailleur, le feu rouge clignotant et maintenant le GPS, tous en panne.

 

Vive le vélo connecté… et rappelez-vous la coupure d’électricité de cette nuit…

 

Une petite pensée aux collègues du VAE : gare à la panne électrique…

 

Michel Donjerkovic

 

 

 

Posted in Vie du club

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